- plumeté
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• 1364; de plumet♦ Anciennt Qui imite la plume (en parlant d'un ornement). — Blas. Parsemé de mouchetures rappelant des barbes de plumes.⇒PLUMETÉ, -ÉE, adj. et subst. masc.A. —Adj., rare. Qui imite, rappelle la plume. C'est délicat, tout plumeté et nuancé (AMIEL ds Lar. Lang. fr.).B. —BLAS., adj. [En parlant (d'une pièce) de l'écu] Qui est semé de petites figures évoquant des plumes. (Dict.XIXe et XXes.). Subst. masc. Le plumeté (champ semblant semé de plumes) que l'on trouve dans quelques armoiries des XIIIe et XIVe siècles (PAST. Hérald. 1979, p.106).C. —BIJOUT. Ouvrage plumeté ou le plumeté (subst. masc.). ,,Ouvrage fait en manière de plume, genre de travail qui, comme le pointillé (...) variait l'aspect des pièces d'orfévrerie d'or et d'argent`` (LABORDE 1872; dict.XIXe et XXe s.).REM. Plumeter, verbe trans., hapax. synon. de moucheter. Des taches de rouille plumetaient les endroits où le mildiou ne lâchait plus (HAMP, Champagne, 1909, p.112).Prononc. et Orth.:[plymte]. Att. ds Ac. 1762 et 1798 (au masc.). Étymol. et Hist.1. a) 1322 «couvert d'écailles de métal en forme de plumes» (doc. ds GAY, p.179); b) 1325 «fait en matière de plume (en parlant d'un ornement d'orfèvre)» (J.-M. RICHARD, Une petite nièce de Saint-Louis, Mahaut, Ctesse d'Artois et de Bourgogne, p.352); 2. hérald. 1690 (FUR.). Dér. de plumete (ca 1223, GAUTIER DE COINCI, Miracles N. D., éd. V.-F. Koenig, I Mir 32, 107), dimin. de plume1; suff. -é.plumeté, ée [plymte] adj.ÉTYM. 1364; de plumette.❖1 Anciennt. Qui imite la plume (en parlant d'un ornement).2 Blason. Parsemé de mouchetures rappelant des barbes de plumes.➪ tableau Termes de blason.
Encyclopédie Universelle. 2012.